lundi 30 mai 2011

Portail de la Confrérie des pénitents du Confalon





Etude réalisée par Michel Pothier, Architecte, du portail d'entrée de la cour des pénitents du Confalon dans laquelle se trouvait leur chapelle. Cet ensemble date du 17ème siècle et se trouvait au chevet de l'église Saint-Bonaventure. Cette étude a pu être réalisée grâce à une médaille visible au médailler du musée des beaux-arts, seule représentation connue de ce portail, outre sa description par Clapasson..

mardi 17 mai 2011

Berges du Rhône et bastion de Lorette




Images prises du bastion de Lorette qui se situait approximativement à la hauteur du grand dôme actuel.
On voit ici clairement les deux chapelles de la porte du pont du Rhône, Saint Esprit et Saint Nicolas.
Le nom donné à ce bastion provenait de la présence des pénitents bleus de Notre Dame de Lorette installés à Lyon en 1658. On voit leur bâtiment à droite sur la seconde image, avec l'amorce d'un mur derrière lequel se trouvait deux cloîtres et une chapelle. La parcelle voisine, au Nord, a été utilisée jusqu'à la fin du 17ème siècle par l'Hôtel Dieu comme cimetière pour les corps non réclamés, ce qui a été à l'origine de multiples plaintes du voisinage en raison de l'odeur que cela engendrait. En effet, les corps à cette époque étaient à peine recouverts de quelques pouces de terre... Ajoutez à cela la présence d'une triperie sur une parcelle un peu plus au Nord, une humidité constante, la proximité de la boucherie de l'Hôtel Dieu avec l'ensemble du bétail provenant du pont de la Guillotière qui passait par là pour atteindre la boucherie, et vous comprendrez que ce secteur de la ville était mal aimé. Une seule enseigne déclarée ici que l'on voit distinctement sur la seconde image : "Le petit Saint Jean du Mont d'Or".

lundi 2 mai 2011

Porte du pont du Rhône



Vue de la rue de la Barre et de la porte du pont du Rhône.
On trouve à gauche la chapelle du Saint Esprit, à droite la chapelle Saint Nicolas et derrière celle-ci le corps de garde. En outre, on aperçoit au dernier plan sur le pont la tour dite de la sentinelle qui comportait une cloche.
La rue de la Barre était une des rues les plus larges de Lyon, mis à part la rue grenette dont la largeur était sans équivalent.

samedi 23 avril 2011

Rue Bourgchanin 2






De nouveau la rue Bourgchanin, mais vue dans la direction du Nord.
On retrouve la chapelle de l'Hôtel-Dieu dans son contexte historique.
A noter que l'entrée principale de l'Hôtel-Dieu sur la place de l'Hôpital, que l'on aperçoit très partiellement ici, n'a pas encore été refaite. Elle sera achevée autour de 1706.

lundi 18 avril 2011

Rue Bourgchanin






Voici les premières images de la rue Bourgchanin (aujourd'hui rue Bellecordière), en direction de la rue de la Barre.
Il reste encore 7 immeubles de cette rue, côté Ouest (donc à droite sur les images).
La modélisation n'est pas totalement terminée, il manque notamment les lanternes.

jeudi 24 mars 2011

Plan en élevation de l'église Saint-Saturnin

Plan réalisé par Michel Pothier, Architecte, en se fondant essentiellement sur une esquisse à la mine de plomb de la fin du 18ème siècle (BM Lyon Ms 5708).
Cette esquisse est la seule représentation trouvée de cette église, détruite à la révolution. Elle se trouvait place Saint-Pierre, au Sud de l'église Saint-Pierre avec son clocher porche.

lundi 21 mars 2011

Sources et enseignes rue Bourgchanin

Planche présentant les sources et enseignes du côté Ouest de la rue Bourgchanin (Bellecordière).
La modélisation permettra de faire un livret comportant des planches pour chaque côté des ilots, avec un rendu en projection parallèle, afin de visualiser de manière simple les sources et les immeubles exigeant des recherches complémentaires. La numérotation adoptée pour les immeubles est celle du Fonds Pointet.

jeudi 24 février 2011

Grande rue de l'Hôpital



Cette rue s'étendait entre la chapelle de l'Hôtel-Dieu, place de l'Hôpital, et la rue Grenette. Elle portait sur son milieu le nom de rue du Puits-Pelu, puis vers le Nord le nom de rue du Palais Grillet, portion qui existe encore aujourd'hui et sur sa fin le nom de rue du Charbon Blanc. Les noms multiples sur les grandes rues peuvent s'expliquer par l'absence de numérotation des immeubles.

dimanche 20 février 2011

Etude du clocher-porche de l'église de l'abbaye de Saint-Pierre






La partie basse de ce porche existe toujours. Cette étude a été réalisée par Michel Pothier, Architecte.

samedi 29 janvier 2011

Ruelle du Tupin Rompu




Il s'agissait d'une des ruelles les plus étroites de l'époque. Elle donnait sur les courtines du Rhône. Sur sa partie Sud (ici à droite), on trouvait plusieurs granges à bois qui ne disparaitront qu'au 18ème siècle. A noter l'ajout de lanternes qui ont été installées à Lyon au nombre de 1000 en 1698. L'ensemble était constitué d'une cage, d'une poulie, d'une console, d'une corde et d'une mèche entourée de suif (AML BB257).

dimanche 16 janvier 2011

Plan



Voici un nouveau plan qui permet de situer le secteur de la ville déjà modélisé.

1 Les Célestins                                                   14 Rue du Petit Soulier
2 Rue Ecorcheboeuf                                           15 Rue Maurico
3 Place Confort                                                   16 Rue Grolée
4 Rue Mercière                                                   17 Rue Noire
5 Rue Saint Dominique                                       18 Boucherie de l'Hôtel-Dieu
6 Rue Belle Cordière                                          19 Place de l'Hôpital
7 Rue Confort                                                     20 Rue Serpillière ou des Tripiers
8 Rue Paradis                                                     21 Voûtes de l'Hôpital
9 Rue Raisin                                                       22 Place de l'Attache aux Boeufs
10 Grande rue de l'Hôpital                                  23 Rue Bourgchanin
11 Rue du Plat d'Argent                                      24 Rue de la Barre
12 Rue Gaudinière                                              25 Entrée du Pont du Rhône
13 Rue Tupin Rompu                                          26 Bastion de Lorette

Précisions

Merci d'avance et bonne visite, étant rappelé que ce blog présente simplement l'avancée d'un travail en cours, et que plus les messages sont anciens, moins le résultat en est satisfaisant.

Attention, il ne s'agit pas ici d'un site de visite virtuelle ! La visite sera proposée sur un site qui lui sera consacré, avec un logiciel dédié à de telles visites, et quand la modélisation sera plus avancée.

Nous rappelons que nous recherchons toujours des personnes pouvant nous aider, même très ponctuellement, voire une unique fois, pour effectuer des recherches aux archives ou prendre des photographies sur le terrain.
Par ailleurs, dans l'optique de la mise en place d'une visite virtuelle proposant des liens vers des illustrations ou des articles, nous recherchons des historiens ou des passionnés d'histoire pour proposer des articles sur tel ou tel quartier ou sur tel bâtiment.
Nous invitons toute personne intéressée à nous écrire à l'adresse lyonen1700@live.fr.

dimanche 2 janvier 2011

Boucherie de l'Hôtel-Dieu




Premières images de l'entrée de la boucherie de l'Hôtel-Dieu. Ce qu'on désigne par "boucherie" au 17ème siècle est à la fois un abattoir et un lieu de vente. Le bétail arrivait vivant à la boucherie, ce qui explique l'encombrement quotidien des rues avoisinantes et de la place de l'Attache aux Boeufs. Cette boucherie, construite en 1570, comportait initialement 41 boutiques. Elle a été agrandie en 1680 jusqu'au quai du Rhône pour atteindre un total de 56 boutiques. Les greniers ouverts permettaient le séchage de certaines parties des bêtes. On vendait dans ces boucheries, au nombre de 4 à Lyon à cette époque, des boeufs, des veaux et des moutons. Les porcs étaient réservés aux charcutiers, et les abats aux tripiers.


dimanche 26 décembre 2010

Rue Grolée


Une nouvelle image, vieillie pour le clin d'oeil au passé.
J'ai modifié le sol qui n'était pas satisfaisant.

dimanche 19 décembre 2010

Rue Grolée





Cette rue est tout à fait passionnante car on peut retrouver la nature de son activité artisanale qui se développait du Sud au Nord, et qui explique aisément que ce quartier ait été pendant plusieurs siècles particulièrement peu apprécié.
Au Sud, on tombe sur la boucherie de l'Hôtel-Dieu et la place de l'attache aux boeufs. Il faut rappeler qu'une boucherie de cette époque s'entend d'un lieu où le bétail est amené vivant, tué et vendu sur place. Il s'agit donc autant d'une boucherie que d'un abattoir. La boucherie de l'Hôtel Dieu comportait en 1700 pas moins de 56 boutiques. Le Sud de la rue Grolée était donc quotidiennement encombré de bétails jusqu'à la rue Noire, avec les déjections et les odeurs que l'on peut imaginer. Les bouchers vendaient les abats aux tripiers. On trouve donc des triperies de l'autre côté de l'Hôtel Dieu, rue des Tripiers, mais aussi de ce côté, en particulier rue Maurico. Les bouchers vendaient aussi les peaux aux tanneurs. Une grande partie de la rue Grolée était donc occupée par des tanneurs, qui profitaient de la proximité de la boucherie pour se fournir en peaux, et de la proximité du Rhône pour le lavage des peaux. Cette activité de tanneurs explique que la rue Grolée était à l'époque aussi appelée rue Blancherie. 
Cette activité entrainait nécessairement une odeur tout à fait pestilentielle dans le quartier. Ces ateliers de tanneurs devaient être comparables à ceux trouvés dernièrement à Troyes (voir sur le site de l'INRAP http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources-multimedias/Reportages-videos/Derniers-reportages/p-12033-Des-tanneries-medievales-a-Troyes.htm). 
On distingue sur la seconde image à droite un grenier ouvert qui permettait le séchage des peaux. Ces greniers ouverts ont quasiment totalement disparus. Nous en trouverons de nombreux dans la boucherie.
Les tanneurs vendaient ensuite leurs cuirs aux savetiers, que l'on trouvaient au Nord de la rue Grolée, vers les Cordeliers. Nous avions donc une activité quasi industrielle qui se développait dans cette rue du Sud au Nord.



lundi 13 décembre 2010

Rue Gaudinière



Rue Gaudinière, dans la suite de la rue du Plat d'Argent, qui aboutit sur le quai du Rhône.


Rue du Plat d'Argent





Rue du Plat d'Argent dans la suite de la rue Thomassin en direction du Rhône.


dimanche 12 décembre 2010

Fortifications médiévales






Plans des fortifications médiévales, réalisés par Michel POTHIER, Architecte.
Ces plans sont une hypothèse architecturalement crédible à partir des quelques sources retrouvées (sources à venir).
Ces fortifications se situaient entre la place des Cordeliers, avec la tour carrée dite "porte des Cordeliers" car elle donnait accès aux quais, et la tour carrée devant l'école des Jésuites (le lycée Ampère). Trois tours rondes s'échelonnaient entre ces deux tours carrées plus anciennes.