dimanche 26 décembre 2010
Rue Grolée
Une nouvelle image, vieillie pour le clin d'oeil au passé.
J'ai modifié le sol qui n'était pas satisfaisant.
dimanche 19 décembre 2010
Rue Grolée
Cette rue est tout à fait passionnante car on peut retrouver la nature de son activité artisanale qui se développait du Sud au Nord, et qui explique aisément que ce quartier ait été pendant plusieurs siècles particulièrement peu apprécié.
Au Sud, on tombe sur la boucherie de l'Hôtel-Dieu et la place de l'attache aux boeufs. Il faut rappeler qu'une boucherie de cette époque s'entend d'un lieu où le bétail est amené vivant, tué et vendu sur place. Il s'agit donc autant d'une boucherie que d'un abattoir. La boucherie de l'Hôtel Dieu comportait en 1700 pas moins de 56 boutiques. Le Sud de la rue Grolée était donc quotidiennement encombré de bétails jusqu'à la rue Noire, avec les déjections et les odeurs que l'on peut imaginer. Les bouchers vendaient les abats aux tripiers. On trouve donc des triperies de l'autre côté de l'Hôtel Dieu, rue des Tripiers, mais aussi de ce côté, en particulier rue Maurico. Les bouchers vendaient aussi les peaux aux tanneurs. Une grande partie de la rue Grolée était donc occupée par des tanneurs, qui profitaient de la proximité de la boucherie pour se fournir en peaux, et de la proximité du Rhône pour le lavage des peaux. Cette activité de tanneurs explique que la rue Grolée était à l'époque aussi appelée rue Blancherie.
Cette activité entrainait nécessairement une odeur tout à fait pestilentielle dans le quartier. Ces ateliers de tanneurs devaient être comparables à ceux trouvés dernièrement à Troyes (voir sur le site de l'INRAP http://www.inrap.fr/archeologie-preventive/Ressources-multimedias/Reportages-videos/Derniers-reportages/p-12033-Des-tanneries-medievales-a-Troyes.htm).
On distingue sur la seconde image à droite un grenier ouvert qui permettait le séchage des peaux. Ces greniers ouverts ont quasiment totalement disparus. Nous en trouverons de nombreux dans la boucherie.
lundi 13 décembre 2010
dimanche 12 décembre 2010
Fortifications médiévales
Plans des fortifications médiévales, réalisés par Michel POTHIER, Architecte.
Ces plans sont une hypothèse architecturalement crédible à partir des quelques sources retrouvées (sources à venir).
Ces fortifications se situaient entre la place des Cordeliers, avec la tour carrée dite "porte des Cordeliers" car elle donnait accès aux quais, et la tour carrée devant l'école des Jésuites (le lycée Ampère). Trois tours rondes s'échelonnaient entre ces deux tours carrées plus anciennes.
dimanche 5 décembre 2010
Les Jacobins
Retour à l'église des Jacobins (Notre-Dame-de-Confort) et à l'obélisque élevé en hommage au mariage d'Henri IV et de Marie de Médicis en 1600 à Lyon.
J'ai pu largement modifier l'obélisque par rapport à sa version précédente grâce à une illustration du 17ème siècle trouvée à la bibliothèque.
samedi 27 novembre 2010
Textures rue Grolée
Premières textures sur une portion de la rue Grolée. A droite des fenêtre avec du papier huilé, très courant à Lyon jusqu'à la fin du 18ème siècle.
Nous sommes à l'angle rue Grolée rue du Plat d'Argent (à ne pas mélanger avec la rue du Bât d'Argent).
dimanche 14 novembre 2010
Rue Grolée
Premier rendu clay de la rue Grolée. La modélisation n'est pas encore terminée, mais cela donne déjà une idée de cette rue.
vendredi 29 octobre 2010
Remparts du quai du Rhône
Essai de texture sur les remparts situés à la hauteur de la rue Grolée. Il y avait 4 échauguettes de ce type sur le quai entre la porte du pont du Rhône, à la hauteur de la rue de la Barre, et la porte des Cordeliers qui était une tour médiévale plus ancienne.
vendredi 10 septembre 2010
Textures améliorées
J'ai retravaillé un peu mes textures. Ici on retrouve la rue Paradis.
A remarquer également la présence de chéneaux avec des gargouilles (simple tuyaux ou bec verseur) pour préserver la façade au maximum des infiltrations et de l'humidité. Une décision du Consulat de la fin du 17ème siècle a imposé pour les immeubles neufs la présence d'une descente d'eau pluviale. Néanmoins, il est probable que de telles descentes se sont vraiment répandues quand des égouts ont été crées au 19ème siècle. On trouve des illustrations précises de ces chéneaux avec gargouilles sur une peinture du sac de Lyon par les calvinistes en 1562 (Anonyme, XVIe, Musée Gadagne, Lyon) et sur un dessin du sac de la cathédrale (De Tristibus Galliae carmen, BM Lyon, Ms 156-f2).
vendredi 30 juillet 2010
Remparts des quais du Rhône
Dernières images avant la pause estivale. On voit ici une partie des remparts du quai du Rhône, entre Les Cordeliers et l'Hôtel Dieu. On distingue au fond le bâtiment des convalescents sur le quai avec un passage voûté bien peu visible sur l'image. Ce passage, dit des voûtes de l'Hôpital, avait semble-t-il la réputation d'être un tranche gorge de nuit. Ces remparts, très différents des remparts médiévaux que l'on trouvera plus en amont, sont édifiés sous Louis XIII et seront détruits autour de 1741 lors de l'aménagement du quai. On aperçoit une échauguette à la pointe de ce bastion, avec un escalier qui y menait en raison de sa position surélevée, ce qui explique les élévations du rempart qui lui forment comme des oreilles afin de protéger son accès. Cette particularité assez rare est bien visible sur plusieurs plans, dont le premier de Maupin.
mercredi 28 juillet 2010
Place de l'hôpital - 2 versions
La seconde est la bonne, mais l'heure virtuelle de prise de vue de la première est meilleure, la façade profitant des rares rayons de soleil du matin.
vendredi 16 juillet 2010
Chapelle de l'Hôtel Dieu
mardi 6 juillet 2010
Etudes de la chapelle Saint-Jacques
Voici deux études réalisées par Michel Pothier, Architecte, concernant la chapelle Saint-Jacques ou Saint-Jacquême. Chapelle construite au 12ème siècle face à Saint Nizier. A partir du 14ème siècle au moins, et jusqu'à la Révolution, elle est la propriété du chapitre de Saint-Nizier. De 1320 à 1455, s'y tiennent les assemblées ordinaires du Consulat. De 1513 au moins, et jusqu'à la Révolution, elle est affectée à la confrérie de Saint-Jacques. En 1520, Jean de Chaponay fait restaurer l'édifice et harmonise les élévations visibles en les couronnant d'un garde-corps ajouré continu. Vendue comme bien national le 6 octobre 1791, la chapelle est détruite l'année suivante. Source : dossiers électroniques de l'inventaire général du patrimoine culturel de Rhône-Alpes.
dimanche 6 juin 2010
Notre-Dame de la Platière
jeudi 13 mai 2010
Chapelles de la porte fortifiée du pont du Rhône
jeudi 6 mai 2010
Chapelle du Saint Esprit
lundi 29 mars 2010
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