Deux vues de la rue Ecorcheboeuf (rue du Port du Temple), la première en venant du quai de Saône, la seconde en venant de la place des Jacobins.
La partie Sud de la rue, la plus visible car à l’extérieur de la courbe, a été détruite au 19ème siècle pour permettre l’élargissement de la voie. Cette rue a donc perdu son charme, tout en conservant son obscurité.
Il existe toujours aujourd’hui dans cette rue une entrée de l’ancien Hôtel de la monnaie, qui faisait traboule, au n°19.
Cette entrée a dû voir passer de nombreux lingots d’argent à destination de l’argue qui se trouvait dans le passage qui porte son nom, de l’autre côté de la place des Jacobins. Depuis un Edit de 1672, seules Paris et Lyon pouvaient transformer des lingots en fil avec leurs argues royales. Néanmoins, il existait un concurrent de taille pour Lyon à Trévoux, l’édit de 1672 ne lui étant pas applicable car Trévoux était alors la capitale de la principauté de la Dombes (source : Dictionnaire historique de Lyon p.65).
Ma rue !
RépondreSupprimerJe suis au 9, qu'il m'est difficile d'apercevoir sur les représentations du site.
votre travail est remarquable et génère bien l'impression de s'y trouver (en 1700).
Merci infiniment...
M.
mon ancêtre, Barthelemi Clayeux, tailleur d'habits, habitait cette rue le 19 thermidor an II de la république Française une et indivisible le jour de la naissance de son fils Joseph Gentiane, qui devint plus tard, le président de l'association des huissiers de France !
RépondreSupprimermarrant non ?
j'ajoute à mon précédent commentaire, qu'un des deux témoins qui se sont présentés, Joseph Boissié, avait pour profession : "EPINGLIER "
RépondreSupprimerpas mal non ?