mercredi 28 septembre 2011

Boucherie de l'Hôtel-Dieu








Nouvelles images de la boucherie de l'Hôtel-Dieu, dont je rappelle qu'elle était autant un lieu de vente qu'un lieu d'abattage. Pour plus de précisions sur ces boucheries, je vous invite à vous reporter au post de janvier dernier. On trouve aux archives la trace de plaintes des sentinelles qui la nuit lors de leurs rondes pouvaient être attaqués par les chiens des bouchers. Sur le quai, à la hauteur de ces boucheries, existait un ponton dit "pont des bouchers" qui leur permettait de jeter les déchets dans le courant du Rhône, pour éviter le pourrissement des restes sur la rive à l'origine d'une odeur pestilentielle.
Cette boucherie se situait sur ce qui est maintenant la rue Childebert, dans sa portion comprise entre les quais du Rhône et la place de la République.

dimanche 18 septembre 2011

Grande rue de l'Hôpital


Je vous invite à vous rendre à mon message de février dernier pour plus d'informations sur cette rue, qui se situait pour la portion visible ici à la hauteur de la place de la République aujourd'hui.
On peut citer les enseignes que l'on voit ici à gauche, du premier au dernier plan : la bonne nouvelle, le ciseau et l'écharpe blanche, le buisson couronné, la Saint Antoine, fleur de lys noire, le pin, la belle étoile, le bien reçu. L'enseigne au dernier plan côté droit était le logis du petit lion d'or.

samedi 10 septembre 2011

Rue des Tripiers




Voilà la rue des Tripiers, ou rue Serpillière, avec dans sa continuité la rue Confort.
Ce qui frappe ici est la taille modeste des immeubles, nombreux à un étage avec greniers.
A droite des deux premières images, et à gauche de la dernière, on trouve l'Hôtel Dieu avec sa chapelle.

Fenêtres


Divers modèles de fenêtres que l'on pouvait rencontrer à Lyon en 1700.
La persistance tardive de l'utilisation du papier huilé est une particularité lyonnaise très bien décrite dans l'article "La fenêtre et le verre à Lyon, aux 17ème et 18ème siècles" de F.R. COTTIN.
Ces papiers huilés devaient théoriquement être changés tous les ans, ce qui était la fonction d'une profession disparue, les chassissiers. Certains panneaux s'ouvraient de bas en haut à l'aide d'une ficelle à la manière d'auvents, procédé décrit au 17ème siècle par Golnitz et Bouchard et que l'on observe sur la peinture "Le sac de Lyon par les calvinistes en 1562" Anonyme, XVIe (musée Gadagne).

dimanche 4 septembre 2011

Voûtes de l'Hôpital


Nous sommes ici dans un secteur dont il ne reste rien et qui est donc méconnaissable. Il s'agit en face du bâtiment des convalescents avec les voûtes dites de l'Hôpital, à droite le décrochement du bastion de Lorette, à gauche le débouché de la rue de la Serpillère ou rue des Tripiers. Le bâtiment des convalescents à été édifié autour de 1660, et a été détruit en 1739 pour permettre le nouvel aménagement des quais du Rhône. Le grand dôme prend aujourd'hui sa place ici, à peu de choses près.
Il existe aux archives municipales un plan au sol de ce secteur d'une grande précision (HCL série Titre de propriété B 670).
Les voûtes de l'Hôpital, qui permettaient de rejoindre le Nord des courtines, avaient sinistre réputation si l'on en croit les archives.